This is just a note for my remembering, regarding work being done by a colleague on evolutionary models in the social sciences. It is interesting to see even in 1884 the rejection of progressive language for a very explicitly evolutionary one, one that insists that there is not moral value in the process, despite what the Spencer's of the time are suggesting.
Le démocrate raisonne comme si la démocratie n'avait besoin ni d'apologie ni même de conseils ou d'avertissements. Elle est le progrès, cela suffit. Et qu'est-ce qui prouve qu'elle soit le progrès? Est-ce la nécessité avec laquelle elle s'impose? Tout ce qui arrive nécessairement, par le développement des sociétés, serait donc ipso facto un changement pour le mieux? Mais c'est là répondre à la question par la question. Cette supériorité relative que l'on attribue à chaque phase successive de l'humanité, on ne l'y trouve que parce qu'on a commencé par l'attacher à l'idée même du mouvement. Il vaudrait mieux, ce semble, substituer au terme de progrès celui d'évolution, qui exprime seulement que tel état de la Société était implicitement renfermé dans le précédent et devait en sortir par une loi naturelle. On aurait à cela l'avantage de ne rien préjuger quant à la valeur du changement dont on veut parler.La Démocratie et la France, p.78, Edmond Scherer.